L’azote est un important élément nutritif parmi les trois éléments dont l’apport est indispensable à l’agriculture. L’azote des fertilisants vient essentiellement de l’ammoniaque. Ce minéral est à la base de la production des engrais azotés. Il y a sur le marché, les engrais minéraux simples et les engrais mixtes.

Les différents types d'engrais azotés

On compte parmi les engrais azotés mixtes :

• les solutions azotées composées d’un mélange d’azote nitrique et d’azote ammoniacal
• l’ammonitrate constitué de 50% d’azote nitrique et de 50% d’azote ammoniacal

L’engrais azoté le plus répandu est le sulfate d’ammoniaque granulé. Chaque fertilisant a des caractéristiques adaptées à une utilisation particulière. Toutefois, certains engrais ont moins de pertes d’ammoniac que d’autres.

Comment réduire les pertes ammoniacale par des pratiques adaptées

La perte ammoniacale se déroule quand l’ammoniaque du sol passe de sa forme liée (NH4+) à sa forme gazeuse (NH3) volatile. Ce phénomène peut produire plus de 20% de perte d’un apport d’azote minéral selon les formes et les conditions d’apport. Pour diminuer cette déperdition, sur :

• une culture de printemps en présemi ou semi/plantation, il faut utiliser un engrais uréique ou ammoniacal et éviter d'anticiper 15 jours avant les plantations. Pour le maïs, le sorgho ou le tournesol, il convient d'enfouir l'apport
• une culture d'hiver avec apport en végétation, il faut différer tout épandage avant une pluie. Quand ce n'est pas possible, arrosez 10 à 15 mm après l'épandage. Pour la solution azotée N39, il est recommandé d'épandre le soir

Epandez dans des conditions peu venteuses avec des températures pas trop élevées.

Se servir d'une grille d'évaluation du risque avant chaque apport d'azote

Au cas où l’épandage d’un engrais à base uréique ou ammoniacale est réalisé en pleine culture sans possibilité d’enfouissement, la grille d’évaluation de perte d’efficacité permet d’ajuster l’apport prévu. En général, la majoration de l’apport se situe entre 0 à 15%. Il est conseillé de privilégier toutes les pratiques qui améliorent l’efficacité de l’azote épandu avant de recourir à un apport supplémentaire d’azote.